On le sait, équilibrer la construction d'un nouveau lieu évènementiel ( stade ou salle de spectacle multifonction, centre de congrés...) par la seule exploitation de l'équipement relève dans la plupart des cas d'une "mission impossible".
Dés lors, d'aucun se tourne vers la supposée manne du naming. Cette recette annuelle supplémentaire ( voire cette part dans l'investissement), qu'on n'imaginait même pas il y a quelques années, fait office de bouée de sauvetage des projets.
Si on ne peut nier l'intérêt de cette contribution à l'équilibre financier global de l'équipement, on ne doit pas pour autant minorer les difficultés de ce type de solution:
- difficulté et coût de la recherche du namer
- aliénation d'une partie du pouvoir gestionnaire
- risque de perte d'évènements majeurs qui imposent d'obtenir le site en "marque blanche"
- nature juridique du contrat sur un équipement public
- gestion dans le temps du contrat
- problématique d'image en cas de séparation à terme ( ou anticipée).
Bien entendu des parades existent à toutes ces difficultés. Reste qu'il convient de bien les appréhender pour mieux les maitriser.
Se pose aussi la question de savoir qui de la Collectivité ou du délégataire doit percevoir tout ou partie de cette manne ... Une étude du modèle économique global s'impose.
Le naming un instrument intéressant mais sûrement pas la solution "magique" !